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En mars 2020, je racontais dans le numéro 126 de News la campagne municipale sur ma commune ( petite ville d’Isère de près de 3000 habitants), dans laquelle je m’étais lancée en tant que simple conseillère. J’avais promis la suite, la voici.

Les débuts de mandat, au cœur de la crise Covid, ont été lents, très lents : Apprendre à nous connaître au sein de l’équipe, à comprendre les positions des uns et des autres, malgré le masque et les réunions “IRL*” réduites au strict minimum.

Comprendre notre rôle d’élu : pas là pour faire, c’est le rôle du personnel communal, mais pour être les yeux, les oreilles et la voix des habitants.

Comprendre les rouages de l’administration française, et entre autres, le mécanisme des subventions, ou comment passer des heures à monter un dossier, qui lui-même prendra des heures à être traité…

Comprendre qu’il y a des indécis au sein d’une équipe municipale, des élus qui suivront le vent sans trop se poser de questions, et donc apprendre à poser les bonnes questions, se renseigner, s’informer, bousculer les habitudes, dont les siennes, trouver les bons arguments pour convaincre, tout en restant fidèle à sa pensée, son éthique, ses convictions, un exercice très stimulant ! Les délibérations votées en conseil municipal portent rarement sur des enjeux majeurs mais peuvent avoir des impacts sur le quotidien et soutenir ou contrarier certaines orientations. 

Repérer, au fil du temps, ses “alliés”, sur lesquels on peut compter, à qui on peut faire confiance.

Découvrir avec plaisir le professionnalisme du personnel municipal, qui œuvre dans l’ombre; les rôles clés du Directeur Général des Services et du Directeur des Services Techniques, super motivés ; la rigueur des équipes. Ces découvertes sont à mille lieues de ce qu’avaient pu me décrire ou prédire les désabusés de la politique locale. 

Me rendre compte que les sorties d’écoles ne sont plus aussi paisibles qu’avant… je m’y trouve parfois assaillie de critiques et de doléances, pour lesquelles je n’ai pas toujours de réponse. C’est aussi l’occasion de partager sur ce que fait la mairie, la communication n’étant décidément pas notre fort. 

Comprendre aussi le processus démocratique au sein du conseil, accepter que ses idées ne soient pas retenues, mais croire que les graines sont semées, espérer qu’elles germent au prochain mandat et surtout, s’en donner les moyens.

Continuer à avancer même si les résultats tardent à pointer, alors que je voudrais avancer beaucoup plus vite! Cette lenteur amène parfois remise en question et doutes.

Se passionner pour des sujets variés : fourniture des plaquettes bois pour la chaufferie, définition d’un projet immobilier, lutte contre la renouée du Japon**, choix des jeux d’une nouvelle aire de jeux pour enfants, etc…

Mais être élu(e), c’est...

 

 

À l’occasion de ses 40 ans, Intermines organise son cocktail annuel le 23 mai à 18h30 à l’Hôtel de l’Industrie place Saint-Germain-Des-Prés. Venez nombreux nous rejoindre pour écouter Philippe Knoche (CM92), PDG d’Orano, sur le nucléaire et le cycle du combustible. Vous assisterez également à la remise des Prix du cours de stratégie par Xavier Fontanet, ancien PDG d’Essilor.

Voici le lien pour vous inscrire :https://www.inter-mines.org/fr/agenda/cocktail-intermines-2023-8811

 

 

 

COMMENT LA FRANCE A-T-ELLE PERDU LA SÉCURITÉ DE SON APPROVISIONNEMENT ÉNERGÉTIQUE ? (ACTE 2)

 

Ma contribution de février 2023 à la News des mines a signalé que l’Assemblée nationale avait créé une Commission d’enquête « visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétiques de la France ». De fait, la France, qui était il y a encore 10 ans le premier exportateur net d’électricité au monde, a importé à l’automne 2022 depuis tous les pays voisins, est menacée de coupures d’électricité et de gaz, voit exploser les prix de l’électricité, du gaz et des carburants… ; et EDF, qui était jusqu’en en 2017 le plus grand électricien du monde, se trouve aujourd’hui face aux plus grandes difficultés pour financer son avenir…

Sans que doive être méconnue la multiplicité des facteurs de la situation actuelle (cf. le contexte géopolitique, les pertes de compétences dans le domaine nucléaire, etc.), ma contribution de février se limitait à l’électricité et à la libéralisation du secteur électrique, et elle a abordé trois points :

1) La directive européenne de 1996 qui a libéralisé le secteur a résulté des aspirations de la Commission et de l’Allemagne, ainsi que d’éléments technico-économiques conjoncturels qui se sont vite révélés caducs. 2) Des solutions équilibrées ont toutefois pu marquer la forme finale de la directive de 1996 et la loi française de 2000 sur l’électricité. Leur volet en faveur du service public a permis que des politiques énergétiques puissent encadrer le fonctionnement du marché ; et leur volet en faveur de la libéralisation a permis que la position des opérateurs historiques puisse être contestée par des « nouveaux entrants »… si ceux-ci s’avéraient compétitifs ! 3) Mais par la suite, une évolution a priori inattendue a visé un développement artificiel de la concurrence, indépendamment de la plus ou moins grande compétitivité des nouveaux entrants, et a eu de lourdes conséquences : le choix d’une régulation « asymétrique »...

 

 

 

Un passage secret est découvert dans la pyramide de Chéops : excellent pour le stockage des déchets nucléaires. Voilà une bonne nouvelle pour le commerce extérieur de l’Égypte.

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Difficile, par les temps qui courent, d’échapper à l’immersif. Un spectacle qui ne proposerait pas une expérience immersive, c’est de la daube. Dérèglement climatique oblige, la prochaine inondation sera forcément immersive. Il y en aura pour tout le monde, qu’on se le dise.

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Préjugé anti-jeunes - le mien, soyons lucide. En allant déposer un courrier à la boîte aux lettres du quartier, je croise un jeune qui déambule nonchalamment, en survêt’ et les écouteurs sur les oreilles. Me vient la question : quand ce jeune a-t-il mis une lettre à la boîte pour la dernière fois ? Et une fulgurance me traverse. Compte tenu que 1) il est sans doute dépendant de personnes plus adultes que lui pour les correspondances administratives, les impôts, la sécu etc. 2) l‘écrit n’est pas dans sa culture, il est tout à fait possible qu’il n’ait jamais, de sa vie, mis un courrier à la boîte.

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Les petits tracas de la vie quotidienne : patienter au distributeur de billets derrière quelqu’un qui n’en finit pas. Quand c’est mon tour, on me demande mon code. Je le fais. Si le distributeur l’accepte, il envoie les billets, je les prends et je m’en vais. S’il refuse, ça va encore plus vite. Où est le problème ?

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Le TPI lance un mandat d’arrêt contre Poutine. C’est une très bonne idée, mais qui va aller le chercher ? Un appel d’offres doit être lancé, les frères Dalton sont déjà sur les rangs. Trump aussi serait, dit-on, sous la menace d’une arrestation. Les Dalton protestent : halte aux cadences infernales!

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Grabuge en Israël, encore. Ce qui renvoie à la définition de Gary Lineker « Le foot est un sport qui se joue à onze contre onze et à la fin ce sont les allemands qui gagnent », qu’on pourrait transposer : la politique israélienne est un panier de crabes où tout le monde se fout sur la gueule et à la fin c’est Netanyahou qui gagne.

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La visite en France de Charles III est reportée. Le jeu des pronostics est ouvert sur le délai de ce report : 3 semaines ? 3 mois ? 3 ans ?

Il n’a pas de chance d’être passé du statut de prince Charles à celui de roi Charles III. Les princes ça fait rêver, les rois c’est des ennemis du peuple, des buveurs de sang. La CGT ne s’y est pas trompée, qui s’apprêtait à mettre le grand bordel à Versailles. Charles aura, à l’insu de son plein gré, réveillé la France révolutionnaire, la France en bonnet phrygien, celle qui rêve de sang impur dans nos sillons…

 Jean-Frédéric Collet (N68)

 

 

« Viens en MP c’est un peu comme ton émission préférée, mais en mieux. Plus sérieusement, ce podcast c’est une orchestration d’ondes sonores réalisées par Thomas Meier-Verschaeve (N18) et André Perronnet qui vient jusqu’à tes oreilles pour te parler de sujets qui nous paraissent importants comme la recherche du bonheur ou la recherche interminable du message que tu t’apprêtes à écrire à ton crush. »

L’épisode d’introduction et les 3 premiers épisodes de la première saison sont déjà disponibles sur toutes les plateformes, et les réseaux sociaux: tous les liens utiles sont sur ce Linktree.

- Le compte Instagram du podcast ; Le lien Spotify, le lien Deezer 

- Le compte LinkedIn du podcast ; Le compte Instagram du podcast ;

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Thomas Meier-Verschaeve (N18)

 

 

Nous préparons avec mes camarades de la Promo (N66) sous le nom de code "Opération Tangente π " ,une petite histoire de ce qui était encore dans les années 60 l’un des outils symboles du tout puissant ingénieur, je veux parler de la règle à calcul.

Nous souhaitons que ce bel objet obligatoire en prépa et que beaucoup d’entre nous ont précieusement conservé en souvenir de fastidieux « cu-nu », parfois égayés du calcul périlleux de tangente π/2, ne tombe totalement dans l’oubli de nos jeunes camarades.

C’est pourquoi nous lançons cet appel à témoins pour recueillir les souvenirs de ceux qui ont utilisé la règle à calcul en tant qu’outil professionnel et ont vécu l’arrivée des premiers ordinateurs.

Comment l’utilisait-on, pour quels types de calculs? Jusqu’à quelle époque est-elle restée obligatoire dans les prépas ? Comment a-t-elle cohabité avec les calculatrices scientifiques ? Etc.

Merci de m’envoyer vos témoignages avec éventuels documents photographiques à l’adresse : tencer.s@gmail.com

Stéphane Tencer (N66) 

 

 

 

Le nouveau numéro de la Revue des Mines est disponible sur le site Intermines en version numérique à l'adresse suivante :

 https://www.inter-mines.org/fr/revue/numeros

 

 

 

 

 

 

Voici le lien vers l' Infos Carrières du mois du mois d' avril : ici

 

 

 

 

 Bonjour!

J'ai appris par la news que le Cocktail pour les 40 ans d'Intermines aurait pour invité le PDG d'Orano, venu parler nucléaire, et lobbyiste assumé de cette industrie (un tour sur sa page Wikipédia suffit à le prouver). Visiblement, sans aucun intervenant pour apporter une parole contradictoire et amener un débat constructif. Je suis atterrée de voir que notre association d'anciens élèves ingénieurs apporte ainsi un porte-voix à l'industrie nucléaire, sans nuance et sans débat (- au moment même où dans la news se tient par ailleurs un débat très intéressant sur l'énergie, qui croise les points de vue)!

Ce n'est pas la première fois que des évènements d'Intermines donnent la parole à l'industrie nucléaire… Je voulais juste signaler qu'il existe une catégorie, importante, d'ingénieurs et ingénieures qui ne souhaitent pas dérouler le tapis rouge à cette industrie - contrairement à ce que pourrait laisser penser l'organisation de ce cocktail.

Au-delà du débat du nucléaire, rappelons aussi qu'Orano n'est autre que le nouveau nom d'Areva - une réussite industrielle made in France qui mérite toute notre admiration!

Bref je boycotte ce cocktail, et je souhaite une très bonne journée à tous les lecteurs et contributeurs de la news!

Marie Jeanmougin (N11)

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Merci pour cet exposé circonstancié des conditions dans lesquelles notre pays a été conduit à abandonner sans contrepartie l’avantage concurrentiel que lui procurait les lourds investissements de son programme électronucléaire mené avec professionnalisme et continuité en dépit des alternances politiques sur les décennies 1970 / 1980. 

Ces décisions d’ouverture à la concurrence menées entre « experts » sont largement passées au-dessus de la tête des non spécialistes comme moi. Il apparait en tout cas clairement aujourd’hui, même si ce n’était pas le but visé, que les choix faits par l’Allemagne ou, largement à son instigation, par l’Europe, à grand renfort de recours au charbon, sont contraires à court terme aux...

 

 

  

 

 

      

 

 

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