Édito
 

Black Friday !!
 
Comment y échapper?  Á son arrivée en France en 2014, le Black Friday a suscité quelques velléités de boycott de la part de certaines marques, associations de consommateurs et « bien-pensants » au nom de la sobriété, velléités qui ont été progressivement balayées par le savoir-faire du marketing et le plaisir de consommer « malin ».
La sobriété revendiquée récemment par Emanuel Macron, plus conjoncturelle et focalisée sur les économies d’énergie, n’a pas freiné les appétits au moment où l’inflation et La baisse du pouvoir d’achat, venaient relégitimer l’utilité de ce vendredi noir : « La fin du mois avant la fin du monde ».
De même les appels au boycott de la coupe du monde de football au Qatar (boycott même télévisuel) n’ont pas résisté longtemps aux prédispositions de notre câblage neuronal à préférer les bienfaits de la dopamine à ceux de l’autolimitation : 10 millions de téléspectateurs pour le premier match des bleus.
Loin de vouloir nous culpabiliser et sans mettre sur le même plan Black Friday, Coupe du monde et réchauffement climatique, il nous reste du pain sur la planche pour accepter une inévitable modification de nos comportements de consommation ! Combien faudra-t-il de Jancovici pour nous en convaincre avant qu’il ne soit trop tard ?
Pour revenir au Black Friday, nous avons bien pensé à une réduction de 50% sur le coût de l’abonnement à la News des Mines, mais c’est déjà gratuit, même pour les quelques 70% qui s’autolimitent (sans effort !) en ne payant pas/plus leur cotisation d’ alumni.
Nous comptons donc sur le plaisir que nous prenons à faire vivre cette Niouze et sur sa ligne éditoriale « entre chief happiness officer et mouche du coche » pour continuer à capter et dopaminer vos quelques « minutes de cerveau disponible » si chères à Patrick Le Lay, l’ancien PDG emblématique de TF1.
Bonne lecture,
Sommaire :
Jean-Marc Ratié (E86) : MIRA : Mouvement Indépendant pour le Rayonnement de l’ Aquitaine
Jean-Michel Marino (P65): Libre propos, L’harmonisation de l’heure
Michel Laurent (N58) : Forum, l’énergie c’est compliqué Emprise au sol : toutes les énergies ne se valent pas.
Pour mémoire les opinions exprimées dans la News des Mines n’engagent que leurs auteurs
 
 
 
 
 
 
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 Lien de téléchargement : la-news-des-mines-152-novembre-2022

 

 

 
 
 
 
INTERVIEWS & LIBRES PROPOS
 
MIRA : Mouvement Indépendant pour le Rayonnement de l’ Aquitaine
 

  

Interview de Jean-Marc Ratié (E86) réalisé par Laurent Courdavault (E85)

 

 Bonjour Jean-Marc, peux-tu nous résumer ton parcours en quelques mots ?

 J’ai un parcours assez atypique : j’ai travaillé longtemps dans l’industrie chez Thalès, notamment au Moyen-Orient, où j’ai été conseiller du Prince aux Émirats Arabe Unis – une offre qui ne se refuse pas - entre 1999 et 2001. Les événements du 11 septembre 2001 ont profondément changé la donne, et j'ai pris un nouveau départ en quittant THALES en 2003 pour des raisons personnelles, après une réflexion sur la situation au Moyen-Orient.

J’ai créé en 2006 l’association MIRA, qui signifie Mouvement Indépendant pour le Rayonnement de l’Aquitaine et a notamment pour objectif de rétablir des vérités.

J’ai suivi des cours à l’école des Beaux-Arts en auditeur libre entre 2009 et 2013, et j’ai repris une activité professionnelle dans un cabinet comptable en 2018.

 Tu souhaites nous parler aujourd’hui de l’association MIRA, en quoi consiste-t-elle?

 C’est une association régionale, mais avec des thématiques qui ont une résonance nationale. Notre ambition affichée est d’améliorer la vie dans la cité, en commençant par Mérignac où nous sommes basés, mais les thèmes que nous traitons sont universels. MIRA est née en 2016 au moment où il y avait une grosse remise en question dans l’industrie aéronautique; la ville de Mérignac était très concernée avec une usine Dassault et une usine Thalès. On faisait déjà face à un problème de pétrole, il y avait un enjeu énergétique, mais également politique et éthique.

Les sujets que nous traitons tournent beaucoup autour de l’urbanisme et du développement durable, mais nous abordons également des thèmes qui traitent des problèmes liés au mal-être au travail, au burn-out ;des thèmes de plus en plus importants sur lesquels nous constatons un changement de mentalité.

 Comment fonctionne cette association ?

 Nous sommes 12 membres actifs et nous produisons principalement des émissions de radio qui...


 
 
Libre propos : L' harmonisation de l'heure
 


Qu’ont en commun des pays comme Terre-Neuve au Canada, l’Australie Centrale, l’Inde, l’Iran, ou l’Afghanistan ? Simplement, leur heure officielle diffère de l’UTC (temps universel coordonné) d’un nombre entier d’heures plus une demi-heure. Sur la carte des fuseaux, ils apparaissent donc « à cheval », mais apparemment il n’y a pas de gêne pour la vie de tous les jours.

Le changement entre l’heure d’été et l’heure d’hiver nous a permis encore une fois de subir le petit « jet lag » semestriel, aboli dans son principe par les institutions européennes, sous réserve que chaque état décide de son écart avec l’UTC. Le système en vigueur avait le gros avantage de rassembler un grand nombre de pays européens dans le système d’Heure de l’Europe Centrale. Si le retard à franchir le pas tient à la crainte d’une sécession dommageable du groupe, alors on peut imaginer un consensus basé sur l’adoption par ces pays de l’heure UTC + 1,5, au lieu d’avoir à trancher par pays entre UTC + 1 et UTC + 2. Cette option à ma connaissance n’a pas été portée à la connaissance du public.

 

Jean-Michel Marino (P65)

 
 
Forum: l'énergie c'est compliqué
 

 

Vos contributions à ce forum lancé en janvier, nous encouragent à le poursuivre. Sa pérennité ne tiendra qu’à vous ! Voici une nouvelle contribution de Alain Verlière (N74)

 

Le texte qui suit reprend les points principaux de l’article "Emprise au sol : toutes les énergies ne se valent pas. »  La version complète est disponible sous ce lien : https://www.greenandgreatagain.com/emprise-au-sol-toutes-les-energies-ne-se-valent-pas/)

 

Emprise au sol : toutes les énergies ne se valent pas.

 

Une des composantes de la préservation de l’environnement est la limitation de l’emprise au sol des différentes activités développées par l’homme.

L’extension des villes, en particulier via la bétonisation des périphéries urbaines, au détriment des terres cultivables, prairies et forets, a fait prendre conscience que l’artificialisation des sols était un vrai problème et que l’emprise au sol est un critère important à prendre en compte dans tout projet.

Lorsque l’on parle d’énergie, et en particulier de la production d’électricité, de nombreux paramètres sont généralement mentionnés : rendement, émission de CO2, effluents divers, dont les particules fines ou déchets radioactifs. Il est rarement fait état de l’emprise au sol, alors que c’est une vraie question : selon le critère de l’emprise au sol, toutes les sources énergies se valent-elles pour produire de l’électricité ?

La réponse à cette question est : Non.

En effet, un classement des énergies en fonction de leur emprise au sol montre que le nucléaire et les centrales à gaz sont de loin aujourd’hui les sources d’énergie les moins consommatrices d’espace. Il faut environ 50 fois moins d’espace par rapport à l’éolien terrestre et presque 100 fois moins d’espace par rapport au solaire pour produire un kWh avec du nucléaire ou du gaz. Et ce sans qu’il soit nécessaire de prévoir en plus un système de stockage, qui nécessiterait de l’espace additionnel, en raison de l’intermittence des énergies renouvelables en termes de...


 
 
Novembre 2022
 

 

Avertissement : Pour des raisons liées à l’apolitisme exigé par nos statuts et parfois, à l’humeur du rédacteur en chef, certains des commentaires quotidiens de Jean-Frédéric sur l’actualité et l’air du temps sont censurés et n’apparaissent pas dans ce billet. Si vous êtes fan de sa chronique, Jean-Frédéric, à l’occasion du Black Friday, vous propose un abonnement gratuit à la version intégrale et mensuelle en lui en faisant la demande à l’adresse : jfredcollet@gmail.com 

 

La Toussaint, c’est la fête de tous les saints. Sur le métro parisien c’est la ligne 4 qui est la mieux dotée avec, du sud au nord, les stations Saint-Placide, Saint-Sulpice, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Michel, Strasbourg-Saint-Denis et, tout au nord, Saint-Plon. Bonne promenade…

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Le pouvoir pervers des mots. Autrefois on parlait de bombe atomique et c’était carrément effrayant. Aujourd’hui on dit : arme nucléaire, c’est plus froidement technique. Si l’on ajoute le qualificatif ‘tactique’, alors tout va bien, tout se ramène à une question d’équilibre des forces en présence et on peut retourner jouer aux cow-boys et aux indiens – par belligérants interposés bien sûr...

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Un adolescent a été filmé en train de dépecer un chat, c’est Snapchat qui le dit. Si vous voulez voir désosser un dromadaire il suffit d’aller sur Snapdromadaire, ce n’est pas plus compliqué que cela.

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Au Moyen-Âge, les moines-copistes étaient une profession jouissant de la considération générale. En sera-t-il de même des COPistes de Charm-el-Cheikh ? ‘J’ai maints chapitres vu / Qui pour néant se sont ainsi tenus / Chapitres non de rats mais chapitres de moines / Voire chapitres de chanoines***

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Ocean Viking, est-ce le nom d’un concurrent de la Route du Rhum ou du Vendée Globe ? Ni l’un ni l’autre, c’est un bateau de migrants quelque part en Méditerranée. Ils auraient peut-être préféré que leur bateau s’appelle Panzani ou Rivoire & Carret, mais c’est réservé aux skippers qui n’ont pas besoin qu’on leur fournisse de la nourriture. Comprenne qui pourra.

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Influenceur : voilà un mot qui, insidieusement, se répand un peu partout. C’est quoi un influenceur ? Une sorte d’hybride entre gourou et people bas de gamme. On pourrait dire aussi : maître à penser, sauf que le plus souvent l’influenceur ne pense pas. En cour de récréation on dirait : l’influenceur est quelqu’un qui cherche à faire son intéressant. Et comme, là où il n’est pas à feu et à sang, le monde est devenu une vaste cour de récréation, les influenceurs sont promis à un bel avenir.

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La diplomatie pour les nuls : rien n’est exclu, toutes les options sont sur la table. De quoi s’agit-il ? Aucune importance, ça vaut pour tout et n’importe quoi.

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L’évolution de l’espèce, suite. Une majorité d’humains n’a toujours pas de manière permanente des cabochons dans les oreilles, mais c’est une question de temps...

 Jean-Frédéric Collet (N68)

 
 
 
 
Ils Nous ont demandé d'en parler
 
 

Le nouveau livre de Michel Boisson (E86) , "Mauvaises passes sur la côte girondine" vient de sortir et clôt la trilogie après "Mort et vif sur la côte basque" et "Dérives sur la côte landaise".

On retrouve, dans ce troisième tome, les personnages de Mort et vif sur la côte basque et Dérives sur la côte landaise, sur la côte girondine, entre Arcachon et Soulac-sur-Mer. Justine et Sacha sont rentrés en France pour assister à un enterrement. Simon vient de sortir de prison. Rosalie est bloquée au Sénégal. Pauline et Kirsten cherchent un logement en Gironde. Un voilier est très attendu à La Teste-de-Buch, il a du retard. Un assassinat a été commandité.

Une bonne idée de cadeau pour Noël et pourquoi pas offrir la trilogie ?

Le livre est disponible sur les sites de vente en ligne et dans les bonnes librairies.

 

 
 
 
 
Agenda
Mardi 13 décembre
Carrières * Apéro On Line - Les femmes dans la tech !
 

Retrouvons-nous pour un apéro on line

 

Le thème sera l'emploi :  la féminisation des métiers du...


 
 
 
 
La boite à mails
 
 

Excellent article de Jacques Batail, tout y est, un tel texte mériterait une diffusion dans de grands média, qui justement ne le prendront pas car il met en évidence la complexité des choix ... Bravo à l'auteur !

 J.Bournisien (E71)

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Bonjour,

Petites remarques amicales sur l'article de Michel Laurent. L'énergie nucléaire nous vient de l'Uranium, qui n'est pas exactement un dérivé de l'énergie du soleil mais plutôt de la formation des éléments dans notre univers. L'énergie nucléaire, telle qu'elle est utilisée actuellement, fait appel à une réaction qui n'a rien à voir avec celle qui a lieu sur le soleil, et il est difficile dans ces conditions de la qualifier de "pâle copie". Enfin, cette énergie, en dépit du qualificatif péjoratif utilisé, présente une caractéristique fondamentalement différente des énergies dérivées du soleil : sa densité. Cette caractéristique fondamentale lui permet de présenter les meilleurs ratios, et de très loin, de minéraux consommés par unité d'énergie mise à disposition des consommateurs. Cette même caractéristique lui permet de présenter le plus faible usage de surface utilisée par unité d'énergie produite. Dans une situation où l'accès aux minéraux et la disponibilité des ressources exploitables va devenir rapidement un problème crucial dont les premiers signes apparaissent de manière évidente, j'irai jusqu'à dire que cette caractéristique est une qualité déterminante.

Amicalement,

 Jean-Pierre Robin (N68)

*** 

Chers camarades,

Je viens de parcourir la news 151 et notamment le discours des jeunes diplômés.

Cette lecture m'incite à vous faire parvenir quelques documents.

Mon âge suffit à prouver que je fais partie de la génération d'avant. Mais, comme dit Me Prudhomme "c'est mon opinion et je la partage."

Pendant mon "année Raguin*" 1957-58, j'ai eu le privilège d'assister à de nombreux amphis de Maurice Allais.

J'ai bien l'impression que lui aussi est passé de mode à l'EMP.

Cordialement,

 Raymond Croella (E54)

 

 *Année Raguin : https://www.annales.org/archives/raguin.html

 
 
 
 
BONUS TRACK
 
 

  

 

 

 
 
 
 
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