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Édito
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Jouer son rôle d' élite... La News des Mines qui se pique de ne pas être tout à fait comme les autres newsletters d’alumni, a toujours essayé d’entretenir, développer, consolider les liens entre Mineurs tout en les alertant sur les risques du corporatisme, de l’entre soi et des dérives qu’ils peuvent engendrer. Diplômé.e.s d’une grande École, nous faisons encore partie qu’on le veuille ou non, d’une élite. Privilégiée certes mais la place, il convient de la conquérir, et les règles du jeu restent claires et méritocratiques : le concours, les points, le rang. Mais privilège qui nous « oblige » comme dirait notre président, car l’élite est investie d’une mission dont elle est redevable à la communauté qui a investi en elle. Par son travail, par ses résultats, l’élite rend des comptes. Les résultats de l’élection présidentielle consacrent l’élargissement d’une fracture entre France d’en haut et France d’en bas qui questionne la façon dont les élites ont su prendre en compte l’intérêt collectif. Ont-elles oublié le rôle qui leur était assigné ? Nos écoles placent en tête de leurs valeurs et de leurs formations l’acquisition de cette capacité de l’ingénieur généraliste à « prendre conscience que les décisions qu’il prendra engagent non seulement l’avenir de son entreprise mais qu’elles ont aussi des conséquences sur son environnement, naturel, économique et sociétal » *. Gageons que nos camarades qui sont aux manettes ou le seront bientôt, sauront concilier leur réussite personnelle et leur rôle d’élite. Bonne lecture, Sommaire : - Michel Boisson (E86), Écrire : de la poésie au roman policier
- Jacques Batail (P 73 - CM 76), Forum: L’énergie c’est compliqué : Vers une électricité de plus en plus chère
- Laurent Courdavault (E85), Égalité Femmes. Hommes à Saint Etienne
- Jean-Frédéric Collet (N68), Billet d’ici ou là
- Corinne Cuisinier (P80), « Ingénieur ce n'est pas un métier, c'est une formation qui ouvre vers une multitude de métiers »
- Gilbert Gauthier (P65), sortie de son nouveau livre « Folies exponentielles »
Pour mémoire les opinions exprimées dans la News des Mines n’engagent que leurs auteurs.
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INTERVIEWS & LIBRES PROPOS
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Écrire : de la poésie au roman policier...
Interview de Michel Boisson (E86) par Frédéric Collet (N68)
Michel Boisson est « Senior Reservoir Engineer » chez TotalEnergies activité s’intéressant en particulier au stockage du CO2. Nous pensions qu’il nourrirait notre Forum sur l’énergie d’une nouvelle contribution (sans doute à venir !!), mais c’est en tant qu’auteur qu’il s’est d’abord présenté à nous ; voici son interview.
Tu es passé de la poésie au roman : quel a été le déclencheur de cette mutation ?
J'écris de la poésie depuis les classes prépa (et je suis attaché aux formes dites classiques, comme le rythme et la rime, je suis très XIXè... Baudelaire, Gérard de Nerval...). Lors d'un salon du livre, j'ai rencontré une poétesse qui lisait ses poèmes au micro devant quelques personnes. Je suis allé lui parler ensuite, je lui ai dit que je trouvais cela courageux. On a discuté, on s'est revus. Elle m'a présenté à une amie qui organisait un concours de poésie, elles m'ont proposé d'y participer. J'ai extrait vingt poèmes sur un même thème afin de concourir. On pouvait aussi proposer une nouvelle, je me suis dit "tiens, pourquoi pas, je n'ai jamais écrit de texte long". Voilà le déclencheur. Un petit prix pour mes poèmes, un éditeur intéressé, et surtout l'envie de continuer à développer (ou plutôt envelopper) ma nouvelle : elle est devenue le premier chapitre de mon premier roman (Crise de la quarantaine, ou l'agenda de Marion). Je l'ai sorti en autoédition pour qu'il paraisse en même temps que mes poèmes et pour faire comme un écrivain que j'avais rencontré : ça me semblait le plus simple. Mais ça n'aide pas à la diffusion ! Ensuite j'ai écrit "Quand passent les chocards", j'ai envoyé le manuscrit à trois éditeurs et Cairn m'a contacté au bout de trois semaines : on y va ! J'ai eu des retours de lecteurs pour mes poèmes et mes deux romans : j'avais fait plaisir à des lecteurs en me faisant plaisir, alors j'ai continué ! Et j'écris toujours de la poésie.
L'orientation vers le polar correspond-elle à un besoin de projection dans une autre vie (de l'auteur ou du lecteur) ?
Ce qui me plaît dans ce genre c'est l'intrigue, le rythme, le suspens, l'embrouille. C'est du polar avec des sentiments, des doutes, de la poésie aussi.
J'ai plusieurs autres scénarios en tête mais en ce moment je cherche à écrire en tant que narrateur externe (j'explore, toujours), c'est toujours un mécanisme d'intrigue mais on n'est pas sur du polar. J'ai un scénario de roman d'anticipation en tête, aussi... Bref, je ne pense pas me cantonner au polar et ne suis pas dans la ligne classique du polar de toute façon, mais mes romans en ont tout de même les ingrédients, cuisinés à ma sauce.
Est-ce que je réponds à la question ? Projection ? Oui, j'en vois bien une, de projection : j'aime inventer des histoires, créer des personnages, et je veux que tout cela soit réaliste, crédible. Alors je prends des bouts de vraie vie, de vraies gens, je coupe, je taille, je greffe, je construis et je me projette dans mes personnages, j'entre en eux et je les laisse parler. Alors, oui, c'est un goût pour la création et la projection dans une autre vie. Mais je pense surtout avoir un besoin créatif : j'aime construire des histoires, des scénarios.
Comment construit-on de la fiction ?
On m'a plusieurs fois posé cette question, que je ne me posais pas. En y réfléchissant, je pense que j'écris de la fiction comme j'écris de la poésie : il y a un point de départ, un déclencheur comme tu dis : une émotion, une idée qui s'impose, un petit truc qui interpelle. Moi, je vois ça comme un germe (de plante, pas un germe pathologique !), qui ne demande qu'à pousser et autour duquel je construis. Ça prend du temps, mais c'est une étape que j'aime énormément : j'apporte des éléments, je les assemble, je construis un mécanisme, une intrigue, comme je construis un sonnet : des mots associés au "germe", qui riment, se répondent, puis j'assemble.
Je précise que pour chacun de mes romans j'avais construit entièrement la trame de l'intrigue et les personnages avant de me mettre à écrire le texte. Mais je connais des auteurs qui partent à l'aventure sans idée précise de ce qui va arriver... ils seraient peut-être aussi des adeptes du vers "libre", s'ils écrivaient de la poésie ? Moi, j'ai besoin de structure, dans mes romans comme dans ma poésie.
Comment se conjugue pour toi l'addiction à l'écriture avec tes autres activités ?
Certains parlent du travail de l'écrivain comme d'un travail solitaire. Ce n'est pas ma façon d'écrire : je me renseigne, je vais parler à des gens à qui je n'aurais jamais adressé la parole, j'écoute, je note, je questionne : c'est pour moi un épanouissement (ouais, genre, je kiffe grave l'écriture…). En plus j'ai des retours positifs, ça m'encourage. Mais j'écris quand j'ai du temps et, comme j'ai un boulot, une famille, que j'aime les activités de plein air... j'écris quand je peux. Et je crois que c'est bien comme ça. Bon, parfois je me dis "qu'on me donne deux semaines tranquilles et...
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Forum: l'énergie c'est compliqué
Les questions liées à l'énergie seront centrales dans les années qui viennent.
Le sujet est complexe et a trop souvent donné lieu à des prises de position expéditives ou réductrices, dans un sens comme dans l'autre. Dans la communauté des Mineurs il y a sûrement des compétences en la matière, ou alors c'est à désespérer de nos filières d'excellence :-). Nous avons souhaité, dans la News de janvier, amorcer un forum sur ces questions. Vos contributions nous encouragent à le poursuivre pour le troisième mois. Il ne tient donc qu’à vous que cette rubrique se pérennise.
Vers une électricité de plus en plus chère…
Nous le voyons tous : l’électricité devient de plus en plus chère. Mais pourquoi et jusqu’où ? Face à ces questions, nous pouvons (une fois de plus) constater la pertinence du titre de notre forum : « L’énergie, c’est compliqué… » ; en effet, se cumulent des facteurs de hausse très multiples… La présente contribution va s’attacher à recenser les facteurs essentiels (et d’autres contributeurs apporteront peut-être prochainement plus de précisions…). Elle va ainsi distinguer des facteurs conjoncturels et structurels qui relèvent tous de « l’économie réelle », puis des facteurs que nous pourrions plutôt assimiler à des artefacts politico-juridiques…
Le secteur électrique connaît des chocs conjoncturels. De multiples facteurs conjoncturels rendent difficile l’adaptation de l’offre et de la demande d’électricité et poussent à une augmentation des prix : plusieurs pays ont fermé des centrales nucléaires (dont la France avec Fessenheim en 2020) ; à la fin de 2021, 17 des 56 réacteurs français étaient à l’arrêt (à la suite du décalage des opérations de maintenance que la covid a entraîné, ou bien en raison d’opérations apparues nécessaires mais non programmées) ; au sein de l’Union européenne, la production éolienne a connu des baisses marquées (le « facteur de charge », c’est-à-dire le rapport entre l’énergie produite et celle qui aurait résulté de la pleine mise en œuvre de la puissance installée, a ainsi été limité aux environs de 15 % au 3e semestre de 2021, alors que son niveau usuel est voisin de 25 %) ; la sortie de l’épisode aigu de l’épidémie de covid a entraîné dans le monde une demande accrue de gaz et de pétrole, qui sont des « inputs » importants de la production électrique de nombreux pays ; et cerise tragique sur le gâteau, la guerre en Ukraine ainsi que les sanctions et contre-sanctions qui en découlent suscitent une envolée des cours du...
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Egalité Femmes.Hommes à Saint Etienne
Depuis 2013, l’École des Mines de Saint-Étienne porte des actions variées vers ses publics : personnels, élèves, doctorant.es. Cette volonté est notamment amplifiée par la création en 2016 d’une Commission Égalité Femmes.Hommes. Chaque année, la commission imagine et développe plus d’actions pour intégrer les acteurs et actrices concernées de l’école.
Laurent Courdavault (E85) a profité d’un déplacement à Saint Etienne pour rencontrer Hélène Pangot – Préfète des études à l’ENSMSE et responsable de la Mission Diversité ainsi que les membres de 2 associations d’élèves de l’ENSMSE : Womines et CoMines out, voici le résumé de leurs échanges
L’association « Womines » existe depuis 2011 à l’ENSMSE. Elle travaille sur 2 axes principaux : La lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS)
La promotion de la place des femmes chez les ingénieurs L’association est très active dans l’école, auprès des autres grandes écoles et dans les lycées.
On peut citer quelques actions phares : ...
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Avril 2022
L’épidémie, bientôt la fin ? Sur les plateaux télé, les généraux en retraite ont remplacé les urgentistes ou les épidémiologistes. Amouyel, Annane, Caumes, Costagliola, Crémieux, Delfraissy, Flahault, Fontanet, Guidet, Hamon, Kieny, Lacombe, Launay, Lina, Megarbane, Pelloux, Pialoux, nos experts infatigables, vous allez nous manquer !
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Une bonne nouvelle pour les finances publiques : seuls 4 des 12 candidats atteignent la barre des 5 %, seuil qui permet d’être remboursé de ses dépenses de campagne. Mention particulière à Pécresse, qui avait fait de la réduction des dépenses publiques un de ses chevaux de bataille : elle s’est débrouillée pour rester scotchée à 4,8 % et ne coûtera donc rien à la collectivité. Un bel exemple de civisme.
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Évacuons, ou plutôt laissons mijoter la question des élections législatives en juin. Un candidat, si la règle ne change pas, doit pour se maintenir au 2è tour avoir au moins 12,5 % des inscrits. Ce qui veut dire, si l’abstention est par exemple de 50 %, qu’il doit faire au moins 25 %, ce qui va faire des dégâts. Si les candidatures sont atomisées ça va tomber comme des mouches. On ferme la parenthèse.
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France.tv a eu la bonne idée de reprogrammer Le Crabe Tambour, après la mort de Jacques Perrin. Il va falloir maintenant attendre un peu : Dufilho, Perrin, Rich, Rochefort… ils sont tous morts !
Jean-Frédéric Collet (N68)
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Ils Nous ont demandé d'en parler
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« Ingénieur ce n'est pas un métier, c'est une formation qui ouvre vers une multitude de métiers »
Lorsque la fondation Mines ParisTech m’a demandé de prendre en charge l’axe de la féminisation des formations d’ingénieures, je me suis demandé ce que la fondation pouvait apporter de nouveau, et en quoi elle pouvait aider les multiples associations, qui œuvraient déjà à convaincre des jeunes femmes de faire des études d’ingénieures, avec un succès relatif, sauf en agronomie. L’analyse fréquence, outre les stéréotypes sociaux qui nous environnent est qu’elles manquent d’exemples, de rôles modèles.
C’est comme cela qu’est née l’idée de ce documentaire que j’invite les lecteurs de la News à regarder. Il sera mis gratuitement à la disposition du public, des associations qui le souhaitent, de l’éducation nationale, pour montrer, concrètement, les multiples métiers que peuvent exercer les ingénieures et surtout casser le stéréotype qui veut que ces formations soient plutôt « réservées » aux hommes. Ce documentaire, s’il est largement diffusé permettra à une génération de jeunes femmes de se faire une meilleure idée des possibilités qui leur seront offertes avec un diplôme d’ingénieure.
A tous ceux qui le regarderont, n’hésitez pas à transmettre le lien, et à le faire regarder, il est intéressant pour toutes et tous !
Cliquez ici pour le visionner
Corinne Cuisinier (P80)
Vous souhaitez télécharger une version en haute définition, cliquez ci-dessous, nous vous ferons parvenir un lien Vimeo : fondation@mines-paristech.fr
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Folies exponentielles
Gilbert Gauthier (P65) nous avait déjà gratifié durant la pandémie de ses poèmes et pastiches de chansons ; sa dent était déjà féroce !
Il nous propose aujourd’hui sa lecture corrosive de l’action de nos gouvernants durant la crise Covid. Voici ce qu’il écrit « en manière d’introduction » :
« Ceci n’est pas un journal.
Ceci est un cri d’exaspération après 22 mois de crise sanitaire,
et avant les 12 prochains,
en constatant que les mêmes erreurs et les fautes,
vague après vague de covid,
sont reproduites par nos experts et gouvernants.
Mais il y aura-t-il un jour une...expiation"
L'examen des événements des seize premiers mois de la pandémie révèle que nos experts et gouvernants n'ont pas compris la dynamique du Covid et ont pris systématiquement des décisions à retardement. L'ouvrage détaille ces fautes et analyse leurs causes. On a pu constater, au fil des vagues, la répétition des mêmes « folies » : ignorance voire mépris de ce qu'il se passe à l'étranger, déni des problèmes,...
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La boite à mails
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Bonjour la News,
Merci pour cette production. La dynamique interactive du forum de l'énergie et les deux articles consécutifs de Corinne Cuisinier sont très intéressants !
Je suis assez sidérée par l'énergie déployée par Roland et par Marc pour détecter les 3 ".e.s" d'écriture inclusive cachés dans le numéro de février, quelle acuité ! En tant que femme, je ne peux évidemment pas imaginer la douleur infligée par la vision de ces "e" supplémentaires. Je tenais quand même à apporter un correctif, le site du réseau ParisTech indique 20% d'étudiantes en 2019 à Mines Paris et 20% également en 2020. On ne peut hélas pas sommer ces chiffres pour arriver aux 40% de Roland (d'où vient ce chiffre donc ?).
La parité est loin d'être au rendez-vous dans nos écoles, l'égalité femmes -hommes n'y est pas non plus, il n'est peut-être pas nécessaire d'afficher racisme et classisme en supplément.
Pour ce qui est de l'écriture inclusive, je me propose de partager quelques ressources pour celles et ceux qui voudraient s'y mettre. Marc semblait se poser beaucoup de questions, malgré les éclairages de Corinne Cuisiner, présents dans le même numéro, sur l'histoire du langage.
Voici donc la vidéo de Viviane, sur sa chaîne YouTube Scilabus, qui aborde la question sous l'angle de la recherche scientifique, ce qui devrait plaire à la population des Mines : https://www.youtube.com/watch?v=url1TFdHlSI
Et je me permets un peu d'auto-promo par ailleurs, puisque j'ai écrit un article de blog sur le sujet : https://genreet.fr/2021/02/08/langage-inclusif/
Excellent weekend
Maëll Le Guével (N08)
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Bonjour
Je viens de parcourir la dernière News. Très intéressant ce forum sur l’énergie.
Je tiens à remercier Roland Varenne et Marc Helleringer pour leur témoignage sur l’écriture inclusive. Les filles en ont marre qu’on les prenne pour des êtres différents, nous n’avons pas besoin d’être assistées. Je suis fière d’être un ingénieur des Mines, qui s’est toujours sentie égale quoiqu’un peu plus féminine que ces messieurs.
Cette écriture est une absurdité c’est moche, illisible et ça n’apporte rien sur le fond.
Ce qui nous différencie vraiment, et sans doute pour quelque temps encore, est l’aptitude des femmes à porter et faire naitre des bébés. En ces périodes, les femmes ont besoin de temps, c’est alors que l’Etat, les entreprises, devraient intervenir en faveur des femmes, leur donner du temps, pour qu’elles ne mènent pas une vie de fou. Bien sûr c’est plus complexe que l’écriture inclusive.
Tiens d’ailleurs les Messieurs, vous devriez demander qu’on écrive un « person », car ce mot est injustement toujours au féminin !
Martine Vibert (P76)
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Cher Roland Varenne (P66),
Depuis quand l’extraction d’une donnée non représentative (40% femmes dans la Promo P2019) donne-t-elle une vision d’ensemble d’un sujet (la place des femmes dans la société) ?
Depuis quand “environ 40%” et les 60% complémentaires sont-ils des pourcentages que l’on qualifie d’égaux ? Est-ce avec le même instrument de mesure que sont jugés les écarts de salaires entre les hommes et les femmes ?
Pour répondre à votre question, non, le fait qu’il y ait eu une femme aux Mines de Paris dans la promo suivant la vôtre ne démontre pas que les femmes ont, à cette date, trouvé une juste place dans la société.
Prétendre que la lutte pour une meilleure représentation des femmes est “un combat qui n'a depuis pas mal d’années plus aucun sens dans notre civilisation occidentale” est factuellement inexact, d'innombrables sources existent pour démontrer précisément l'inverse - dont quelques-unes en bas de ce mail. Notre école elle-même a choisi ce sujet pour sa soirée de Sainte Barbe 2021.
Savoir si l’écriture épicène est un moyen efficace ou non pour lutter contre le sexisme est un débat sans conclusion certaine, où sociologues et linguistes s'affrontent, et votre avis ne fait pas autorité sur cette question. Affirmer que l'écriture inclusive est un instrument pour “humilier les femmes" est en revanche très certainement une contre-vérité (vraisemblablement formulée sans demander leur avis aux intéressées).
Pour ma part, je souhaite bonne chance à nos jeunes camarades pour choisir librement là où leur énergie doit être employée.
Bien cordialement,
Marina Colliquet (P95)
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Bonjour,
Mieux représenter à l'écrit la diversité des genres, soit, mais comment faire pour les non-genrés ? Est-ce une question de grammaire ? d'alphabet ? Avec des idéogrammes (je n'en connais hélas que quatre), le problème se pose-t-il ?
Au fait, victime de guerre, c'est masculin ou féminin ?
En mode mineur,
Nicolas Gondard (N90)
Bonjour l'équipe de la News,
Le 13 avril a eu lieu une conférence à l'école des Mines sur le thème "Le sens d’une carrière d’ingénieur et de l’engagement professionnel aujourd’hui" avec en invitée notamment Cynthia Fleury.
Je ne sais pas si sa captation zoom sera mise en ligne : ...
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BONUS TRACK
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NOUS CONTACTER
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