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Édito
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Et la vie continue... Difficile pour une Newsletter d’alumni de trouver le bon ton (s’il en existe un) dans ce contexte guerrier qui frappe l’Ukraine. Faut-il respecter le périmètre d’apolitisme de nos statuts ou s’indigner de cette agression et de notre impuissance raisonnée à faire cesser ce drame ? Un bon dessin valant souvent mieux qu’un mauvais édito, nous avons choisi cette peinture murale sur le pont de Waterloo à Londres – La Petite Fille au ballon – de l’artiste de street art Banksy, pour exprimer ce maelstrom d’émotions dont nous ne sortirons pas indemnes. L’espoir s’envole-t-il, comme ce ballon en forme de cœur que la main ne peut retenir, ou faut-il encore croire aux mots de l’artiste (à droite à hauteur du ballon) « there is always hope » ? « La vie continue… » est une autre façon plus brutale voire choquante dans un tel contexte, de dire qu’il y a toujours un espoir ; elle est aussi plus concrète et pragmatique. Par exemple nos associations et écoles se mobilisent pour apporter de l’aide et accueillir les étudiants ukrainiens ; tout comme plus modestement, nous vous délivrons ce nouveau numéro de la News des Mines. La vie continue...mais plus tout à fait comme avant. Bonne lecture, Sommaire : - Philippe Jestin (E20) : Alumni êtes-vous prêts à relever le challenge ?
- Forum : L’énergie c’est compliqué
- Corinne Cuisiner (P80): La mixité, un atout majeur pour une meilleure gestion du risque dans les organisations
- Jean-Frédéric Collet (N68), Billet d’ici ou là
- X-Mines Auteurs : nouveau concours de nouvelles : La théorie du chaos
Pour mémoire les opinions exprimées dans la News des Mines n’engagent que leurs auteurs.
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INTERVIEWS & LIBRES PROPOS
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Amis Alumni, êtes-vous prêts à relever le challenge ?
Interview de Philippe Jestin (E20), par Laurent Courdavault (E85)
Bonjour Philippe, peux-tu nous dire qui tu es en quelques mots ?
Je suis en 2e année de l’ENSMSE, spécialisation en science des données et je compte me tourner vers le biomédical. Je suis VP de l’association du Cartel des Mines 2022, en charge des relations avec les délégations, des inscriptions, des sponsors et de la communication.
Le Cartel des Mines, c’est quoi pour toi ?
Je dirais que c’est un dénominateur commun entre tous les mineurs. Tous auront participé de près ou de loin à cette manifestation, qui a à cœur de transmettre des valeurs d’esprit sportif et de cohésion, et qui contribue aux bonnes relations entre les écoles.
Quelles sont les écoles qui participent ?
Il y a évidemment toutes les écoles des Mines – Paris, St Etienne, Nancy, IMT Atlantique (Nantes), IMT Alès, IMT Albi, IMT Nord Europe (Douai) – mais également des écoles locales, avec notamment Telecom St Etienne. Il y aura également cette année 40 participants des Ponts et Chaussées.
La crise sanitaire a compliqué la situation vis-à-vis des écoles des Mines à l’étranger – Allemagne, Italie, Maroc – et le cartel sera 100% français cette année, mais on espère bien que ce ne sera pas le cas la prochaine fois.
Quel est le programme ?
Il y a les tournois traditionnels de sports collectifs – football, rugby, handball, basket-ball et volley-ball – mais aussi de la natation, du tennis, badminton, un cross de 10 kms dans les monts du Pilat, des courses de relais et cette année du VTT.
Il y aura également de nombreux moments festifs lors des soirées d’après matches.
Il y a un programme spécial pour les Alumni, peux-tu nous en dire plus ?
Les alumni ont un tournoi de foot masculin et féminin, un tournoi de volley mixte et un tournoi de pétanque.
Ils peuvent également participer à un cocktail, des repas sont prévus à leur intention au cœur des étudiants : une bonne occasion de rencontrer les petits nouveaux ! Ils peuvent aussi participer aux soirées au même titre que les étudiants.
La présence des alumni est d’autant plus importante que les étudiants ont peu l’occasion d’avoir des interactions avec eux ; cet évènement va le leur permettre dans un cadre convivial et festif, autour des valeurs liées au sport.
Vous attendez combien de participants ?
On attend au moins 1800 personnes, y compris les alumni. Ces derniers sont déjà au nombre de près de 150, encore loin du record de participation de 250 à Paris, mais sait-on jamais ?
Il y a donc un record à battre ! Comment faire ?
Il est encore temps de s’inscrire en cliquant ici. Nous serions ravis de battre le record de participation des alumni, St Etienne pourrait être un lieu de retrouvailles pour des anciens camarades qui se sont perdus de vue, c’est l’occasion ou jamais !
C’est ouvert aux alumni de toutes les écoles ?
Oui bien sûr ! On a aujourd’hui près de 90% qui viennent de St Etienne, mais tous sont les bienvenus, surtout ceux qui ne connaissent pas encore la ville, nous leur ferons découvrir !
Amis Alumni, êtes-vous prêts à relever le challenge ?
Philippe Jestin (E20)
Lien d’inscription : https://forms.gle/ur5jxsfs7pYmrX9M7
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Forum: l'énergie c'est compliqué
Les questions liées à l'énergie seront centrales dans les années qui viennent. Le sujet est complexe et a trop souvent donné lieu à des prises de position expéditives ou réductrices, dans un sens comme dans l'autre. Dans la communauté des Mineurs il y a sûrement des compétences en la matière, ou alors c'est à désespérer de nos filières d'excellence :-). Nous avons souhaité, dans la News de janvier, amorcer un forum sur ces questions. Vos contributions nous encouragent à le poursuivre pour le troisième mois. Il ne tient donc qu’à vous que cette rubrique se pérennise. Dans le secteur électrique, concurrence naturelle ou concurrence forcée ? La libéralisation du secteur électrique est aujourd’hui contestée… Mais de quelle libéralisation parle-t-on ? De celle qui avait été initialement mise en place ? ou de ses formes actuelles, qui répondent à des logiques différentes ? Ayant dirigé la Direction du gaz, de l’électricité et du charbon au Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie alors qu’il fallait négocier la directive « Marché intérieur de l’électricité » de 1996 et élaborer la loi de transposition de 2000, je peux...
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La mixité, un atout majeur pour une meilleure gestion du risque dans les organisations
Grandes Écoles au Féminin (GEF), association réunissant des représentants des associations d’alumni de 10 grandes écoles dont les Mines, a publié début 2022 sa 8ème étude sur le thème de la mixité comme atout stratégique face aux risques. Corinne Cuisinier (P80) nous en rappelle les principales conclusions consignées dans le communiqué de presse du 06/01/2022.
Pourquoi ce thème ?
De nombreuses études ont établi le lien entre performance et mixité. Or la performance des organisations est intrinsèquement liée à leur capacité à trouver le juste équilibre entre risques nécessaires et risques préjudiciables. A l’heure où l’augmentation des incertitudes réglementaires, environnementales et sociales place la gestion du risque au cœur de la prise de décision, l’impact que peut avoir la mixité est un sujet incontournable.
L’étude s’appuie sur une série d’entretiens et un sondage auprès de + 2100 personnes, hommes et femmes à quasi-parité (merci aux anciens ayant contribué !).
Un rapport au...
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Mars 2022
En Russie les inégalités se creusent entre riches toujours plus riches et pauvres toujours plus nombreux (ça, c’est factuel). Ce qui fait l’affaire de Poutine, les deux catégories étant de son côté : les très riches par définition, les pauvres par manque d’information ou fatalisme. Seule la classe moyenne pourrait ruer dans les brancards, mais bientôt elle n’existera plus… *** Commerce international : il serait question de supprimer pour la Russie la « clause de nation la plus favorisée ». Quelqu’un a-t-il un jour entendu parler d’une clause de nation moyennement favorisée ? Que les malheureux laissés pour compte lèvent la main. *** Autonomie pour la Corse ? Beaucoup de gens en parlent, très peu expliquent en quoi cela consistera. On comprend qu’il s’agit de pouvoirs législatifs spécifiques, par exemple une taxe maousse sur les résidences secondaires, le tourisme étant l’une des seules ressources locales avec les bergeries et les châtaigneraies (on attend le corrigé). *** Vu dans les rues de Paris une variante urbaine du chien de traîneau : une trottinette tirée par 3 chiens. On ignore s’il s’agit d’une initiative isolée ou si c’est géré par une organisation genre Bla-Bla-Chien... *** La France, notre beau pays, a un problème avec la discipline, plus élégamment appelée civisme. Dans un café je m’apprête à présenter mon pass sanitaire. - Oh, demain c’est fini ! me répond-on d’un ton guilleret. - Donc aujourd’hui vous le demandez ? Là, on m’a carrément regardé comme un emmerdeur. *** On vous le signale pour si vous voulez être sûrs d’en avoir pour votre argent : le curseur qui apparaît au bout de 12 minutes et marque le résultat du test Covid ne s’efface pas avec le temps. Le mien est négatif depuis 3 jours et c’est bien sympathique. Je vais l’encadrer. *** Cette campagne électorale innove à tour de bras. Le format classique des meetings traditionnels, ces grandes réunions sous chapiteau, n’est plus trop en odeur de sainteté. Ce qui est à la mode ce sont les petites réunions où le candidat bavarde avec des gens qui posent les questions qu’ils veulent. Ces gens ne sont plus des abrutis de militants, ce sont : des Français. Du boulot pour les ethnologues… *** Dès avant le début de la guerre en Ukraine, De Gaulle était invoqué à tort et à travers par les apprentis candidats voulant se fabriquer une respectabilité. Inversion des priorités : c’est le pouvoir d’achat qui désormais occupe le devant de la scène. Il faut donc trouver dans ce registre une figure tutélaire, par exemple un dirigeant syndical qui a marqué son époque. Cherchons un peu… Trouvé ! La campagne qui commence maintenant sera placée sous le double totem De Gaulle et Krasucki. Jean-Frédéric Collet (N68)
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Ils Nous ont demandé d'en parler
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Les papas de Bruno
Bruno, un jeune homme dont le père est décédé, recherche dans les conseils du bon sens commun, de la sagesse des nations, des conseils pour vivre, conseils que son père, malheureusement, ne lui donnera pas. Jean-Félix Custot (N66) a écrit trois autres livres publiés par Edilivre : La quadrithérapie d’Épicure (nom d’auteur Volcano), recherche philosophique et découverte d’une définition du bonheur qui convient à tous les âges, tous les genres et toutes les cultures, L’autre en trop, confrontation entre deux étudiants, Solange et Gilles et un senior richissime, Présentation de poèmes et recueil de vos ressentis. Disponibles en version papier ou numérique à l’adresse suivante : https://www.edilivre.com/les-papas-de-bruno-jean-felix-custot.html/
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Concours de nouvelles
X-Mines Auteurs organise un nouveau Concours de nouvelles sur le thème « La théorie du chaos » Tous les élèves et anciens élèves de l'X et/ou des Mines peuvent envoyer un texte en format Word de 7 500 caractères maximum (espaces compris) avant le 1er mai à l’adresse électronique ci-dessous. Règlement détaillé disponible auprès de Jean Sousselier : jean.sousselier@polytechnique.org
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La boite à mails
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Bonjour,
Ayant eu un cousin par alliance réflexologue professionnel, je ne suis pas loin de partager l'opinion de Adrien di Fazio. Et en plus, moi je crains les chatouilles, alors qu'à l'inverse, mon épouse adorait se faire tripoter les pieds…
Quant à la réponse de Laurent Courdavault sur l'acuponcture, j'ai eu autrefois des sinusites hivernales carabinées, et dont je ne savais pas encore qu’elles étaient dues à une pollution domestique au formol. Et là, c'est doublement prouvé par l'utilisation d'un nouveau filtre à air absorbeur de formol, puis par la découverte et la suppression d'un demi-m² oublié de moquette collée sous mon bureau.
Mais en désespoir de cause, j'étais donc allé consulter un acuponcteur camerounais (décoration magnifique et opérateur en boubou), et il m'avait alors piqué pile entre les deux sourcils. Et instantanément, j'ai senti mes deux sinus du bas s'ouvrir en grand. Tout content, j'ai donc payé et je suis rentré chez moi, mais malheureusement sur le chemin du retour, ils s'étaient déjà rebouchés à l'émeri. Et donc sur la sinusite, l'acuponcture n'est vraiment pas mieux que l'arnaque de tous les sprays à l'éphédrine, ou autres vasoconstricteurs très éphémères.
En clair, le ressenti d'un effet n'a jamais été une preuve expérimentale, sinon tous les placebos seraient remboursés par la Sécu.
=> diction de psychologue : le chagrin fait pleurer, les oignons aussi.
Jean-Louis Crolet (P62)
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Bonjour,
J'ouvre les News des Mines qui démarrent pertinemment par un forum sur l'énergie. Excellente initiative mais, catastrophe, je découvre avec horreur que même les mineurs peuvent céder aux aberrations de l'écriture inclusive !
Comment des gens cultivés et éduqués peuvent-ils souscrire à cette entreprise de démolition de la langue française ?
Comment peuvent-ils penser que cette écriture illisible et imprononçable ait une chance de devenir la norme ?
Quand cesseront ils d'humilier les femmes en laissant supposer qu'il faut des artifices linguistiques minables pour qu'elles aient toute leur place dans notre société ?
Au fait, quel pourcentage de femmes y a-t-il parmi les mineurs ? L'exploration de la promo 2019 de Paris, incluant les étudiants étrangers, très majoritairement de sexe masculin, montre qu'il y a environ 40 % de femmes dans cette promo. Pour mémoire, j'appartiens à l'une des dernières promotions exclusivement masculines. Cela ne démontre-t-il pas que les femmes n'ont, depuis longtemps, plus besoin de béquilles pour exister ?
Alors, je recommande à mes jeunes camarades de se focaliser sur l'immense problématique de l'énergie plutôt que de gaspiller la leur dans un combat qui n'a depuis déjà pas mal d'années plus aucun sens dans notre civilisation occidentale.
Bien cordialement.
Roland Varenne (P66)
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Bonjour,
Je tiens à remercier Corinne Cuisinier pour son article « à propos de Petite histoire en miroir de la langue française » dans la News des Mines 145. Comment mieux illustrer l’absurdité de la domination masculine dans notre société, et ce depuis des siècles ? Bravo !
Anne-Laure Hernandez (P90)
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Bonjour,
Je souhaite commenter la « petite histoire en miroir de la langue française ». Savoureuse, elle fait bien saisir ce que peuvent vivre les femmes face aux règles grammaticales imposées par des siècles de domination académique.
La féminisation des noms de métier et de fonction est un progrès dont on se demande pourquoi il fut si lent, enfin surtout pour les "hautes" fonctions, personne n'a jamais été dérangé par ménagère ou caissière, dont la difficulté n'a d'égale que le mépris où certains les tiennent.
La règle de proximité, pour pouvoir accorder en toute tranquillité, est une excellente règle que j'applique moi-même dans mes écrits sans scrupule. Elle appelle toutefois, comme il est d'usage dans notre bonne vieille langue, des exceptions (une règle grammaticale française sans exception ne serait pas digne de ce nom). Les 300 brebis et le petit mouton noir sont agités : quelque chose me choque dans cette règle de proximité. J'aurais bien écrit agitées. On peut envisager une exception de nombre (ou d'importance) pour compléter la règle de proximité dans ces cas extrêmes.
On peut aussi laisser à l'écrivain le choix de l'accord, selon la nuance qu'il souhaite introduire, car, on le voit bien, le choix de l'accord n'est pas tout à fait innocent sur la signification de la phrase.
Une marotte aussi me poursuit, j'ai déjà écrit là-dessus. Le 'point-médian'. Je le refuse. Reste à trouver comment éviter la disparition du féminin lorsqu’un mot s'applique tout genre sans avoir à choisir (nom de fonction, de métier, ou accord d'un adjectif ou d'un participe, les cas sont innombrables. Ce n'est pas simple et demande de réfléchir, en se disant qu'une seule règle ne suffira pas. J'en ai quelques-unes en tête que j'évoquerai une autre fois pour ne pas être trop long ici.
Pour finir, un...
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BONUS TRACK
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