
Dossier : LE RENOUVEAU DE LA MINE
Éditorial
En avril 2004, la dernière mine de charbon en France ferme à Creutzwald, en Moselle. Une histoire industrielle ouverte des décennies en arrière prend fin. À laquelle les Écoles des Mines ont très longtemps contribué (Histoire des Mines de Saint-Étienne, en rubrique “Libre propos”, page 96).
Ce passé a laissé des traces bien concrètes, notamment dans la prévention des risques sécurité (La mine, un héritage mal connu, page 42).
Les Écoles des Mines sont quant à elles toujours là. Sans doute les options qui les attachent encore directement à leur histoire pourraient-t-elles avoir
plus les faveurs des élèves (“L’angle des jeunes promotions”, nouvelle rubrique associée au dossier, page 44). Car si les énergies fossiles vont en s’amenuisant, les transitions énergétiques et numériques recourent à l’utilisation de métaux rares (La transition énergétique et le renouveau de l’industrie minière, page 18).
Ces transitions posent à nouveau la question de la dépendance à l’approvisionnement et les mines prennent un nouveau visage et une nouvelle
dimension géopolitique (La guerre des métaux rares ; Quels scénarios de demande, page 21). Les mines d’aujourd’hui sont aussi artisanales, mais ces dernières pourront-t-elles devenir a terme responsables ? (Le cas du Mica, page 30).
Les travaux souterrains sont également capables de réduire leur impact environnemental (Le Poces, 5 ans au service des travaux souterrains, page 28).
Enfin les mines ont également besoin d’ingénierie et d’outils mathématiques pour affûter leurs modèles d’exploitation (De l’art de la mine aux
mathématiques modernes, page 34). Les Mines et les mines ont encore bien des chemins à explorer, et nous vous en proposons quelques-uns au travers de ce dossier. Avec la conviction qu’il contribuera à renforcer des vocations chez les élèves et avec l’ambition qu’il ramènera certains parcours professionnels de Mineurs vers les mines d’aujourd’hui.
Bonne lecture !