Retour au numéro
Vue {count_0} fois
juin 2022

UN POINT DE VUE D’ÉCONOMISTE
La rénovation énergétique des logements a longtemps été considérée comme une option peu coûteuse pour lutter contre le changement climatique. Cette croyance est aujourd’hui remise en cause: les économies d’énergie sont nettement plus faibles qu’attendues.

 UN BREF HISTORIQUE

La rénovation énergétique a longtemps été perçue par les décideurs publics et la plupart des experts comme un moyen peu coûteux de réduire le carbone et les pollutions associées à la production et à la distribution d’énergie. Le consensus y voyait même un gisement d’investissements rentables pour les propriétaires de logements, les économies d’énergie dépassant le coût initial de l’opération. Cerise sur le gâteau, les gains environnementaux et la création d’emplois non...

Cet article est réservé aux abonnés à la revue

Auteur

Directeur de i3-CERNA Centre d’économie industrielle et professeur à Mines Paris, Matthieu Glachant est économiste de l’environnement et de l’énergie. Il travaille notamment sur l’efficacité énergétique, l’innovation verte, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, les politiques de lutte contre l’effet de serre et sur l’adaptation au changement climatique. Il intervient en tant qu’expert auprès de diverses institutions internationales, en particulier, l’OCDE ou la Banque Mondiale. Membre du Conseil National de l’Economie Circulaire et de la Commission de l’Économie du Développement Durable, il est également “Visiting Professor” à la London School of Economics.

Articles du numéro

Commentaires

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.