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Billet d'ici ou là
Des compagnies aériennes font voler des avions vides. On en reste, comment dire… coi (par les temps qui courent il faut rester polis). Les représentants des compagnies expliquent vertueusement que sinon ils perdent leurs créneaux. Si les règles sont stupides il est possible de les changer, non ?
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« L’énergie nucléaire doit être considérée comme un appoint » (la ministre Pompili), c’est une manière de voir les choses. Un chauffage d’appoint qui représente 75 % des besoins, c’est un gros appoint.
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Il est de bon ton de dire que les candidats de gauche n’ont rien compris en s’obstinant à courir chacun dans son couloir, plutôt que d’essayer de faire cause commune. Au contraire, ils ont tout compris. Ils ont compris que cette élection ne les concerne pas (cela se jouera, dit-on, entre Macron, Pécresse et Le Pen), et du coup trouvent beaucoup plus amusant de se mesurer entre eux. Pourquoi pas ?
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Les masques FFP2, chaudement recommandés, sont familièrement appelés « bec de canard ». On est loin de la polémique du mois dernier sur le foie gras du même canard. Ça dégrise.
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En ville, le bonnet de laine est désormais très tendance, alors qu’il y a 20 ou 30 ans seuls les ploucs ou les évadés des démocraties populaires s’autorisaient cet accoutrement. Aucun rapport avec l’actualité, c’est juste pour se remettre dans le contexte européen autrement qu’en mode polémique.
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Le plein ! Le plein d’essence bien sûr, c’est la star du moment dans une campagne présidentielle qui patine, en attendant les déchaînements d’enthousiasme ou d’imprécations haineuses que provoquera dans les jours qui viennent la ‘primaire populaire’. Les candidats ou apprentis candidats rivalisent de démagogie sur les mesures à prendre pour ménager une nouvelle catégorie à bichonner : les gros rouleurs. Il y avait les gros fumeurs, désignés à la vindicte générale, il faudra désormais encenser les gros rouleurs.
