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Billet d'ici ou là
Un lecteur attentif et exigeant me suggère de moins faire dans le caustique et le grinçant, et de mettre davantage de bonne humeur. On va essayer.
Bonne pioche pour commencer, les vacances. Humbles tâches domestiques. Passer l’aspirateur en fin de séjour permet de revisiter le passage des petits-enfants : pièces de lego éparses, chaussette isolée sous un lit (s’il y avait la paire ce serait trop simple), plume échappée de la coiffure d’un chef indien sans doute fait prisonnier quelque part entre la chambre et le garde-manger.
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On l’a trouvé, le futur Premier ministre ! Ce cachottier de Blanquer s’est laissé pousser la barbe pendant l’été, visiblement pour se donner un look genre E. Philippe. Mais pour réussir l’alternance de plaques blanches et noires qui est devenue la marque de fabrique de ce dernier, ce n’est pas gagné. Copie à revoir.
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Sujet qui fâche, la pause pipi ou médicale que prennent certains joueurs de tennis dans les grands tournois, c’est nouveau ça vient de sortir, et qui a le don de déconcentrer l’adversaire. Extension du domaine de la lutte. Lors du prochain débat politique, le candidat en difficulté n’oubliera pas la pause-pipi, ce qui permettra aux chaînes télé de passer une page de pub, c’est toujours ça de pris. Les pubs, justement. Les plus robustement réjouissantes restent celles pour les montres, de tous types et de tous les prix, qui ne se risqueraient pas à afficher un tristounet 18h35, mais qui invariablement exhibent un triomphal 10h10, les bras en V. En ces temps d’incertitudes et de remises en cause tous azimuts, voilà un repère, un vrai (on m’a demandé de positiver, je positive).
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Une bonne nouvelle pour le dérèglement climatique : à court terme, on a trouvé pire. Harcèlement dans les collèges des jeunes nés en 2010 (personne n’a expliqué pourquoi 2010 et pas 2009 ou 2011). Une histoire de hashtags et de cybermachins, bref de trucs branchés. On n’a sans doute pas encore pris la mesure des dérèglements sociaux auxquels vont donner lieu, dans les années à venir, les réseaux du même nom.
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Crise des sous-marins. On se souvient qu’il y a quelques années Mélenchon qualifiait Hollande de capitaine de pédalo. Heureuse époque où l’on pouvait barboter tranquillement, faire des ronds dans l’eau sans se soucier des grands équilibres géostratégiques, du bras de fer entre les États-Unis et la Chine, ou des turpitudes de la perfide Albion...
